Cette ballade a été inspirée par les Balcons de Rouen d’Annick Le Moignic, dont elle constitue une version raccourcie. Elle démarre sur les quais de la Seine au droit du pont Jeanne d’Arc, direction Est. C’est ensuite le passage sous le pont Boeldieu, puis Corneille.
La matinée est belle, les péniches se prélassent, surplombée par la côte Sainte Catherine à gauche, première montée
Du haut de la côte, un grand classique, le panorama sur Rouen avec tout au fond le nouveau pont levant Flaubert.
L’île Lacroix, le pont Mathilde et la rive Sud.
Ensuite, c’est plein Est vers Bonsecours avant de descendre sur Saint Léger du bourg Denis.
Raide montée vers le bois du Roule, puis descente sur Darnétal. Au pied de la côte de la Lombardie, un chemin à droite monte vers le complexe sportif de la petite Bouverie. Je débusque une biche qui reste sur le chemin quelques mètres devant moi. Par trois fois, elle s’arrête pour m’observer, mais elle a des sabots d’airain et bien sûr je ne la rattrape pas.
Le parcours franchit la rocade sur le pont à Bihorel puis redescend légèrement avant de longer toute la crête des Hauts de Rouen (Lombardie, Sapins, Grand Mare) un peu en dessous des barres d’immeuble. Au hasard des sentes, je rencontre un animal exotique.
Cette crête forme comme une presqu’île suspendue au dessus des vallons qui descendent vers la flèche de la Cathédrale
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Après le triège des Sapins, oasis de forêt si proche du centre ville, le parcours rejoint les enceintes des cimetières du Nord et du Monumental, avant d’aller Ouest. Après la traversée de la route de Neufchâtel, la sente des Roses se dirige vers le mont Fortin qui n’est atteint qu’après les escaliers de la rue Vallet en descente
Puis de la rue Fortin en montée.
Les petites montagnes russes continuent par un nouvel escalier rue Saint Bernard, suivi de la rue des Bulins, la rue des terrasses et la rue de Verdun qui conduit à l’ancienne église de la léproserie du Mont aux Malades.
Il ne reste alors plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la Seine.